COVID 19 (diagnostic, traitements, vaccin) : panorama d’une escroquerie

COVID 19 (diagnostic, traitements, vaccin) : panorama d’une escroquerie

Mieux que le schéma vaccinal…DR

Auteur(s): Le médecin résistant, pour FranceSoir

TRIBUNE – Mars 2020. COVID-19. « Pandémie » Premier confinement. Perte presque sans précédent des libertés annonçant la ruine de la France, tant spirituelle, que matérielle et économique.

Nous avons depuis, subi en continu le lavage de cerveau distillé par les médias propagandistes « mainstream », financés par les milliardaires asservis au pouvoir, imposant une propagande inique, lavant le cerveau des Français, au gré d’une désinformation permanente, non sans rappeler le conditionnement d’Alex à la fin du film « Orange mécanique » de Stanley Kubrik, ou décrit dans « le Meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley. Ô sombre et clairvoyante prémonition !

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Gouverner par la peur des chiffres !

On ne le répétera jamais assez, les chiffres peuvent être utilisés à d’autres fins : les guerres, la propagande commerciale, la peur, etc.

Sans données de références crédibles, et rapports comparatifs significatifs, on peut facilement vous emmener en bateau … sauf, si vous fournissez un peu d’effort de recherche, et d’analyse critique ! …

Voyons comment on manipule les chiffres de ce « Covid19 » :

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La vérité sort de la bouche des ambassadeurs

La vérité sort de la bouche des ambassadeurs

Après la révélation de l’ex-ambassadeur Gérard Araud français à Washington en février 2014, sur le Maroc ; lire la source

“que le Maroc est une maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre” »,

Voilà, encore le tour de l’ambassadeur français au Maroc Christophe Lecouturier qui avoue officiellement l’implication militaire et diplomatique de son pays dans l’occupation du Sahara occidental, territoire inscrit au calendrier de la décolonisation au Nations Unis, à ce jour …


COLONISATION DU SAHARA OCCIDENTAL
Quand Paris se reconnait « complice » du Maroc

24 mars 2024

La France d’Emmanuel Macron a beau jouer les funambules lorsqu’elle est appelée à s’exprimer sur le conflit du Sahara occidental, elle finit par se trahir. Son représentant diplomatique à Rabat, Christophe Lecouturier, a parlé de la question tout de go. S’ exprimant jeudi dernier, lors d’une rencontre au Maroc devant un parterre de journalistes marocains qui l’attendaient sur le sujet qui fâche, à savoir la position de la France sur la prétendue marocanité du Sahara occidental. Se sentant « vexé », le diplomate de Paris à Rabat déclare d’emblée que la France est l’un des « principaux amis » du Maroc. Concernant ce qu’il appelle « la question nationale » à savoir le Sahara occidental, il avoue une affaire qui a toujours constitué un tabou pour la France officielle. À savoir, l’invasion des forces d’occupation marocaines du Sahara Occidental en 1975 avec l’aide de l’aviation française qui bombardait les troupes du Front Polisario. « La France a été du côté du Maroc, depuis le début. Je rappelle que l’armée française a ouvert le feu sur … comment vous les qualifier ici, les groupes du Polisario », a-t-il craché le morceau. Il avoue ainsi, avec détails, que des colonnes de sahraouis ont été détruites par les avions jaguar de l’armée française. Le diplomate français est allé même citer « la colonisation » du Sahara occidental comme réalité historique face à laquelle le Royaume a toujours été acculé, notamment par la communauté internationale. Alors en isolement total sur la scène mondiale, c’était encore, avoue Christophe Lecouturier, la France qui était à la rescousse de son partenaire qu’elle avait « soutenu » au niveau du Conseil de sécurité des Nations unies. « Nous avons utilisé notre statut de membre permanentent pour vous (marocains, ndlr) soutenir, et c’est pour toujours …» Le représentant de Paris à Rabat a évoqué ensuite le plan machiavélique concocté par le Makhzen en 2007 pour perpétuer et valider sa colonisation du Sahara occidental. À ce moment là encore, Lecouturier a rappelé l’appui à fond de la France qui a, effectivement été, toujours du côté du colonisateur au détriment d’un peuple qui lutte pour son indépendance, ce même droit légitime consacré par le droit international.

Farid Guellil

L’école algérienne livrée à l’informel et aux charlatans

L’école algérienne livrée à l’informel et aux charlatans

Yasmine D / 18 mai 2016 à 13:40

La prolifération de ce virus des cours payants – apparu au début des années 1990 – a bénéficié du silence des milieux habilités moralement ou institutionnellement à le combattre.

«La pratique actuelle des cours payants relève du délit et qu’il faut sanctionner comme tel.» Clair et net dans ses propos, M.Ahmed Khaled, le président de l’Anape (Association nationale des parents d’élèves) a jeté un pavé dans la mare d’une école algérienne où nagent, à côté d’éducateurs au grand coeur, des vautours attirés par l’argent facile.

Salle de cours publique

Un argent devenu sale dans la mesure où il est extorqué à des élèves conditionnés par des pratiques maffieuses.

Pis encore, les recrutements en externes depuis une décennie ont orienté vers le secteur des hommes et des femmes – pas tous heureusement – attirés par l’appât du gain facile – en plus du salaire et des horaires de travail a minima (collège et lycée). Comment expliquer des lycées vides d’élèves dès la fin du deuxième trimestre, notamment les terminales? Alors que les caves et les garages, voire des appartements et des villas sont pleins à craquer – parfois le double ou le triple de l’effectif d’une classe surchargée? Dans ces endroits clandestins officient des enseignants qui ont fait l’école buissonnière, mais aussi des universitaires (chômeurs ou actifs) versés dans le domaine des maths ou de la physique.

N’est – ce pas que la prolifération de ce virus des cours payants – apparu au début des années 1990 – a bénéficié du silence des milieux habilités moralement ou institutionnellement à le combattre? Prenons l’exemple des syndicats d’enseignants. Nous connaissons leur enthousiasme à lutter – à juste titre – contre les injustices et à militer pour des revendications légitimes, mais cet engagement s’émousse dès que la question du scandale des cours payants est abordée.

Lutter pour la dignité de l’enseignant c’est d’abord assainir les rangs de la profession des éléments qui enlaidissent la noble image de l’éducateur-enseignant et souillent la belle mission du syndicalisme.

Aucun syndicat ne pourra avancer un argument sérieux pour expliquer son silence devant la métastase de ce cancer moral et pédagogique. Ce n’est qu’en 2013 que de timides déclarations se font entendre de la part de certains syndicalistes. Après des années d’omerta, il est trop tard! La minorité de leurs collègues véreux a eu le temps de s’enrichir. Ils sont parvenus à leurs fins: occasionner des dégâts à des générations d’élèves et ternir l’image de l’enseignant auprès de l’opinion publique.

On aurait aimé voir ces syndicats s’unir par une action d’envergure pour dénoncer ce mal et surtout proposer des remèdes d’ordre pédagogique et réglementaire. Un code de bonne conduite, ou un rappel de la morale professionnelle et des obligations du fonctionnaire, par exemple.

Comment se fait-il que deux syndicats aient refusé de signer la charte de l’éthique proposée par le ministère (Nouria Benghabrit-Remaoun / Gouvernement Sellal III) en décembre 2015 ? Bizarre!

N’est – ce pas que les différentes grèves organisées pour défendre leurs droits ont été mises à profit par cette minorité de collègues véreux? Au sein de ces derniers, certains s’exhibent aux premiers rangs des manifestations pour chauffer le tambour de la grève quand ils ne poussent pas à la déclencher. Il est facile de comprendre les mobiles de leurs agissements. Ils se donnent des heures supplémentaires afin d’engraisser leur juteux commerce des cours payants sonnants et trébuchants. On parle d’une rentrée mensuelle évaluée à plusieurs dizaines (voire centaines) de milliers de dinars engrangée par chaque «en… saignant/commerçant».

La course folle

Ni par jalousie ni par médisance, des collègues intègres pointent le doigt sur ces grosses cylindrées qui stationnent dans les parkings des établissements scolaires.

En octobre 2013, les lecteurs des journaux ont pu lire les arguments avancés par le responsable d’un syndicat d’enseignants, connu pour sa surenchère et son populisme, afin de justifier le recours à ces cours payants. Non, il ne les dénonce pas. Il ne stigmatise pas ses collègues commerçants. Il verse carrément dans une comparaison troublante. En effet, voilà ce que disent certains syndicats: «Il faut réglementer ces cours payants (en fait, eux, parlent de cours de soutien). Il y a bien des médecins du secteur public qui exercent dans les cliniques privées.»

Avec une telle déclaration, ils demandent d’officialiser ce qui est clandestin, illégal et immoral de la part d’un éducateur. Incroyable mais vrai: ces syndicats ne demandent, ni plus ni moins, que de rééditer l’action juste et pertinente de l’Etat pour régulariser les jeunes désœuvrés qui – par désespoir – avaient versé dans le commerce informel à la sauvette.

Raisonnement par l’absurde? Non! Absence totale de conscience et d’éthique. Heureusement, qu’en 2015, le ministère de la Santé (Abdelmalek Boudiaf / Gouvernement Sellal III) a mis fin à ces pratiques frauduleuses en les interdisant purement et simplement. Il a sommé les praticiens de la santé (les spécialistes notamment) de choisir entre le privé et le public.

C’est que la ficelle était grosse, l’indélicat praticien qui reçoit son patient dans le public, lui recommande de faire l’opération chirurgicale dans telle ou telle clinique privée. Et c’est lui qui en assurera l’acte chirurgical pour une rondelette somme d’argent – nette d’impôt pour lui et le propriétaire de la clinique. Et pan sur le nez du fisc! Le même stratagème à plus grande échelle sévit avec la maffia des cours payants.

Sûrement qu’il doit exister des médecins (généralement des chirurgiens et des spécialistes) et des patrons de cliniques sans scrupules. Pour autant, ces syndicats les approuvent dans leurs pratiques informelles, prédatrices du fisc et entachant l’éthique de leur noble profession. Pourquoi ne pas les dénoncer et ainsi mettre en valeur le dévouement de l’écrasante majorité de leurs confrères du corps médical (privé ou public) qui restent fidèles au serment d’Hippocrate.

De plus, ce genre de comparaison, nous fait comprendre que nos enfants sont des malades qu’il faut soigner. Poussons plus loin leur raisonnement. Et si demain, c’était au tour des vétérinaires du public à exercer frauduleusement dans des cliniques privées pour animaux? Allons-nous assimiler nos enfants à des animaux?

Des parents nous signalent que le «tout – venant», y compris des étrangers au secteur de l’éducation, plonge dans ce commerce immoral, mais juteux: des charlatans sans aucun diplôme, des universitaires sans formation pédagogique. Plus grave encore, des établissements scolaires de statut privé accueillent des élèves du public – en plus des leurs – pour leur vendre des cours pendant les fins de journée, les week-ends et les vacances.

Ces écoles privées engrangent, à travers ce commerce des cours payants, un bénéfice net, non déclaré, largement supérieur à celui du commerce légal pour lequel elles ont eu un agrément. Les autorités du fisc le savent, mais point de réaction.

Il se murmure même- et c’est la triste vérité que nous avons confirmé de visu – que des chefs d’établissement scolaire publics autorisent des enseignants à y «vendre leur marchandise» – comprendre des cours payants. Un véritable souk à ciel ouvert avec la bénédiction de tous – parents et administrations scolaires. A l’instar des «en…saignants»-commerçants qui émargent au budget de l’Etat, ces autres «commerçants de savoir» (écoles privées, charlatans, universitaires non expérimentés) appliquent, de façon hypocrite, l’adage qui prétend que le commerce (même illicite) n’est pas un péché.

Abrités sous le parapluie de parrains haut placés (ils sont leurs clients) – pour certains – ils jouissent également de leur réseau de rabatteurs attitrés qui activent dans les hammams, les fêtes, les mosquées, les salons de coiffure… En fait, le laxisme ambiant sert de carburant à cette pratique maffieuse.

Même les «rokyistes» sont sollicités !

Il n’y a pas que les cours payants qui gangrènent l’école algérienne. Ces «en…saignants-commerçants» ne font que profiter d’une situation scolaire génératrice de pression et d’angoisse.

En effet, la logique ultralibérale de la compétition et du rendement scolaires ont créé un climat anxiogène qui alimente une angoisse parentale compréhensible. Ceux-ci exerceront une pression telle sur leurs enfants que ces derniers, en réaction, chercheront à ‘gagner » dans cette compétition imposée et ce, par tous les moyens, licites et/ou illicites.

Chez nos élèves, la triche n’est-elle pas devenue une spécialité sophistiquée? Il n’y a qu’à voir la mobilisation tous azimuts avant et pendant les examens de fin de cycle: une débauche inégalée en temps, argent et énergie. Armée, gendarmerie, police, pompiers, secteur de la santé, psychologue… sont mobilisés. Une mobilisation en temps de guerre! Ces dix dernières années, même les «rokyistes» (de rokia -charlatans du désenvoûtement) et les imams sont sollicités!

Tel parent fera dans l’excès en tombant sous l’effet de mode pour se valoriser auprès du voisin, auprès de sa famille. Comme pour l’achat d’une voiture plus luxueuse ou la construction de la plus grande villa, il bombe le torse. Il se vante d’avoir inscrit son enfant chez le meilleur «en… saignant-commerçant» de la ville. Comprendre: «Chez celui qui affiche les tarifs les plus élevés.» Sont-ils indifférents à cette charge démentielle qu’ils imposent à leurs enfants? Un enfant qui a besoin de vivre son enfance, son adolescence, de se reposer, de jouer, d’évacuer le stress d’une dure journée de travail scolaire. Faut-il condamner ces parents? Non! Ils subissent les dérives d’un système scolaire archaïque qui croit se moderniser en s’emballant dans l’ultralibéralisme scolaire, géniteur de la marchandisation de l’éducation dénoncée par l’Unesco.

Que les mesures de redressement préconisées par la Conférence nationale d’évaluation de la Réforme[i], puissent être appliquées pour que cessent ces activités maffieuses de cours payants.

Ce climat anxiogène, créé à dessein, servira de pain bénit pour cette minorité d’enseignants. A l’affût de toute opportunité, ces derniers se frottent les mains en fructifiant – voire en aggravant cette angoisse parentale. Ils vont surfer sur cette vague de consumérisme générée par la compétition féroce tous azimuts.

Une course effrénée et une lutte implacable pour la première place se déroulent entre les élèves, entre les parents, entre les établissements, entre les wilayas. Eh oui, en phase avec la culture ultralibérale initiée dès le début de la réforme, la tutelle soumet les directions de l’éducation – à un classement. En 2010, le ministre (Aboubakr Benbouzid / Gouvernement Ouyahia VIII, IX) a même déclaré, à haute voix, sanctionner les chefs d’établissements qui n’ont pas eu de bons résultats aux examens officiels, le bac notamment. Et vogue la course aux «affaires»!

Et dire que les lycées qui obtiennent les taux de 100% de réussite se situent dans des zones déshéritées du pays, où la maffia des cours payants n’a pas encore mis les pieds.

Forcément, les élèves de ces maffiosi des cours payants, et qui n’ont pas les moyens de payer cash, resteront en rade. Ces damnés de l’école sont la mauvaise conscience de l’institution.

Facile à deviner de quelle couche sociale ils sont issus: celle des pauvres. Il est du devoir des gens avertis, universitaires, autorités scolaires et médias de sensibiliser les parents. Peut-être qu’avec un effort de réflexion, ils comprendront et saisiront toutes les conséquences néfastes que génèrent ces cours payants. Ainsi sera dénoncée et mise à l’index cette minorité «d’en… saignants/commerçants» véreux. Mais nous reste la question qui tue.

Ces enseignants-commerçants ont-ils encore leur place dans une salle de classe, dans l’enceinte d’un établissement scolaire?


[i] 

Source

Confinements et mesures «sanitaires» n’ont servi à rien selon le prestigieux Institut Johns Hopkins

Confinements et mesures «sanitaires» n’ont servi à rien selon le prestigieux Institut Johns Hopkins

Nous avons signalé depuis des mois la longue liste d’études montrant l’inutilité des mesures de contraintes dites sanitaires. La méta-analyse de cet Institut, une référence aux Etats-Unis, met en lumière deux ans de gestion du Covid infondée et désastreuse dans le monde. 3 février 2022··8·1592 vues

par Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, référent en santé publique de Covidhub.ch

L’article intitulé « A Literature Review and Meta-Analysis of the Effects of Lockdowns on Covid-19 Mortality« , coécrit par Jonas Herby du Centre d’études politiques du Danemark, Lars Jonung de l’Université de Lund en Suède et Steve Hanke de Johns Hopkins, a récemment été publié dans la revue Studies in Applied Economics de l’Université Johns Hopkins. Il s’agit d’une méta-analyse qui a examiné dans quelle mesure les contraintes de mobilité et d’activité étaient bénéfiques pour réduire la mortalité liée au Covid-19.

Selon Joakim Book, qui a examiné cette étude pour le Brownstone Institute, les auteurs ont évité à la fois les écueils des recherches antérieures en faveur du confinement, comme « forcer les données à correspondre à un certain modèle » pour un résultat prédéfini, et les dangers des compilations antérieures contre le verrouillage, comme «amasser des preuves confirmant une certaine hypothèse plutôt que d’examiner de manière exhaustive comment l’ensemble des études se mesurent».

Les auteurs ayant retenu 32 études évaluant l’impact des « mesures de contrainte » techniquement appelées Interventions Non-Pharmaceutiques (NPI en anglais), leurs conclusions sont on ne peut plus claires :

« Si cette méta-analyse conclut que les mesures de confinement n’ont eu que peu ou pas d’effets sur la santé publique, elles ont imposé d’énormes coûts économiques et sociaux là où elles ont été adoptées. En conséquence, les politiques de confinement sont mal fondées et devraient être rejetées en tant que stratégies de gestion des pandémies. »

Ce constat englobant les « autres mesures » non-pharmaceutiques que le confinement : « Les études portant sur des NPI spécifiques (confinement par rapport à l’absence de confinement, masques faciaux, fermeture d’entreprises non essentielles, fermeture des frontières, fermeture des écoles et limitation des rassemblements) ne trouvent pas non plus de preuves générales d’effets notables sur la mortalité liée au COVID-19. »

Entendons bien : les mesures de confinement, les fermetures des commerces, restaurants, entreprises et écoles, l’imposition du port du masque, les limitations des rassemblements et les fermetures des frontières n’ont eu aucun effet probant sur la santé publique tout en se montrant socialement, économiquement, culturellement et même sanitairement dévastatrices.

Devoirs des gouvernants en santé publique

Un des principes fondamentaux en santé publique est de n’appliquer des mesures produisant de potentiels effets dommageables qu’à la condition qu’elles soient :

  1. absolument nécessaires,
  2. assurément efficaces et
  3. basées sur une science solide.

Tout en affirmant à tort que c’était le cas, les gouvernements ont transgressé chacun de ces critères en adoptant à la louche des trains de mesure que tous les spécialistes lucides savaient être inutiles et nocifs.

Comment une telle dérive a-t-elle été possible ?

Retour sur quelques clés de lecture

Le choc de la pandémie de mars-avril 2020 a totalement ébranlé nos sociétés. Il s’agissait pourtant d’une épidémie «bénigne» selon les critères habituels, ainsi que l’a encore rappelé récemment l’épidémiologiste français Laurent Toubiana, preuves et données à l’appui.

Paniquées par les images terrifiantes en provenance de Chine ou des hôpitaux du Nord de l’Italie, nos autorités ont oublié tous les plans «pandémie» qui avaient été élaborés au cours des dernières décennies, sur la base des connaissances et des bonnes pratiques en santé publique.

Ceux-ci contenaient tout ce dont nous aurions eu besoin pour faire face intelligemment et efficacement à l’épidémie de Sars-CoV-2.

Aucun d’entre eux ne prévoyait, évidemment, de mesures comme le confinement de la population générale ou l’imposition du port du masque à des gens en bonne santé. Pour une raison bien simple : on savait pertinemment qu’elles étaient inutiles et produisaient des dégâts majeurs sur la population.

Les vraies bonnes pratiques

Dans un article datant de 2006, le Pr Donald Henderson, sommité historique de l’épidémiologie (crédité notamment pour son rôle dans l’éradication de la variole) rappelait sans ambages la réalité des connaissances scientifiques en matière de gestion des épidémies respiratoires virales :

«Il n’existe pas d’observations historiques ou d’études scientifiques qui soutiennent le confinement par quarantaine de groupes de personnes potentiellement infectées pendant de longues périodes afin de ralentir la propagation de la grippe.

Les conséquences négatives d’une quarantaine à grande échelle sont si extrêmes (…) que cette mesure d’atténuation devrait être éliminée de toute considération sérieuse…

Les restrictions aux voyages, telles que la fermeture des aéroports et le contrôle des voyageurs aux frontières, ont toujours été inefficaces. Le groupe de rédaction de l’Organisation mondiale de la santé a conclu que « le contrôle et la mise en quarantaine des voyageurs entrant aux frontières internationales n’ont pas retardé de manière substantielle l’introduction du virus lors des pandémies passées… et seront probablement encore moins efficaces à l’ère moderne...

Pendant les épidémies de grippe saisonnière, les manifestations publiques auxquelles on s’attendait à assister en grand nombre ont parfois été annulées ou reportées, le but étant de réduire le nombre de contacts avec les personnes susceptibles d’être contagieuses. Il n’y a cependant aucune indication certaine que ces actions aient eu un effet significatif sur la gravité ou la durée d’une épidémie.»

Il concluait son article de manière prémonitoire en rappelant (c’est nous qui soulignons) :

«L’expérience a montré que les communautés confrontées à des épidémies ou à d’autres événements indésirables réagissent mieux et avec moins d’anxiété lorsque le fonctionnement social normal de la communauté est le moins perturbé.

Une gouvernance politique et de santé publique forte pour rassurer et garantir que les services de soins médicaux nécessaires sont fournis sont des éléments essentiels.

Si l’un ou l’autre n’est pas optimal, une épidémie gérable peut se transformer en catastrophe.»

  •  Pour voir  «Mesures de contrainte, origines et conséquences» présentation au Conseil scientifique indépendant, avril 2021 : cliquer ici.

Dictature et n’importe quoi

L’imposition des confinements et mesures de contrainte depuis 2020 ressemble à un mauvais roman dystopique: alors que ces absurdités n’étaient contenues (et pour cause) dans aucun plan pandémie, elles se sont généralisées à l’échelle mondiale après que la Chine, régime totalitaire, l’ait infligé à sa population. J’ai souligné ailleurs la stupéfiante histoire de ce basculement radical – passant d’un paradigme sanitaire sensé et élaboré sur une science solide à celui de mesures brutales, dogmatiques et totalitaires. Cela s’est fait en quatre étapes, mais à toute vitesse:

1/ Les plans pandémie prévoyaient donc uniquement des mesures sensées et pertinentes. Par exemple aux États-Unis: «Le CDC recommande l’isolement volontaire des personnes malades à domicile » et « le CDC pourrait recommander la mise en quarantaine volontaire à domicile des membres exposés de la famille dans les zones où la nouvelle grippe circule»[1].

2/ Lorsque le verrouillage de la province du Hubei a commencé, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait remarquer que «tenter de contenir une ville de 11 millions d’habitants est une nouveauté scientifique… Le verrouillage de 11 millions d’habitants est sans précédent dans l’histoire de la santé publique…»[2]

3/ Quelques jours seulement après le début du blocage, et bien avant qu’il n’ait produit des résultats : «Le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom, a ajouté qu’il était personnellement ‘très impressionné et encouragé par la connaissance détaillée de l’épidémie par le président [Xi Jinping]’ et a félicité le lendemain la Chine pour«avoir établi une nouvelle norme en matière de réponse à l’épidémie»[3].

4/ «Ce que la Chine a démontré, c’est que vous devez le faire. Si vous le faites, vous pouvez sauver des vies et prévenir des milliers de cas de ce qui est une maladie très difficile» (Bruce Aylward, directeur général adjoint de l’OMS, fin février) Deux jours plus tard, dans une interview pour la télévision centrale chinoise (CCTV), Aylward l’a dit sans détour : «Copiez la réponse de la Chine à COVID-19.»

C’est ainsi que l’Occident adopta en trois coups de cuiller à pot, contre toute science et toute raison, une politique sanitaire dictatoriale.

«Effets sanitaires faibles ou nuls, effets économiques, sociaux et politiques dévastateurs»

Deux années plus tard, nous disposons d’une somme d’études et articles confirmant cette réalité connue de longue date. Les experts honnêtes et compétents n’ont cessé de rappeler la gravité de cette dérive (notamment dans la Déclaration de Great Barrington). Il vient d’être révélé comment Anthony Fauci, le très douteux pilote de la politique sanitaire américaine face au Covid, a conspiré pour discréditer les scientifiques intègres à l’origine de cette initiative.

  • Pour lire « USA: 2 stars de l’épidémiologie dévoilent comment Fauci et Collins sabotent la santé publique » sur Covidhub.ch : cliquer ici.

A la liste des 161 publications montrant la dangerosité et l’inutilité des confinements, publiées en novembre 2021, par le Brownstone Institute, vient désormais s’ajouter la méta-analyse du John Hopkins Institute, qui devrait mettre un point final à ces pratiques aberrantes.

  • Pour lire « Plus de 400 études scientifiques démontrent l’échec des mesures «sanitaires» contre le Covid » sur Covidhub.ch : cliquer ici.

Dont voici la conclusion (le terme «lockdown» renvoie génériquement à toutes mesures privant les personnes de leur liberté):

«Que nous disent les données probantes sur les effets des lockdowns sur la mortalité? Nous apportons une réponse ferme à cette question: Les preuves ne confirment pas que les lockdowns ont un effet significatif sur la réduction de la mortalité dans la catégorie COVID-19. L’effet est faible ou nul.

L’utilisation des lockdowns est une caractéristique unique de la pandémie COVID-19. Les confinements n’ont pas été utilisés dans une telle mesure au cours des pandémies du siècle dernier. Cependant, les mesures de confinement prises au cours de la phase initiale de la pandémie de COVID-19 ont eu des effets dévastateurs. Ils ont contribué à réduire l’activité économique, à augmenter le chômage, à réduire la scolarisation, à provoquer des troubles politiques, à contribuer à la violence domestique et à saper la démocratie libérale. Ces coûts pour la société doivent être comparés aux bénéfices des confinements, dont notre méta-analyse a montré qu’ils sont au mieux marginaux. Un tel calcul standard des avantages et des coûts conduit à une conclusion forte : les confinements doivent être rejetés d’emblée comme instrument de politique pandémique.»

Implications politiques

Elles sont évidemment énormes. Nos autorités, emportés par un vent de panique et sous l’influence trouble de milieux médicaux génériquement vulnérables à la corruption systémique, ont remisé les bonnes pratiques et maltraité les populations. En affirmant contre toute science que les confinements étaient absolument nécessaires et inévitables.

Cette mesure a même été utilisée comme une menace envers la population: soumettez-vous au passe sanitaire, acceptez la ‘vaccination’ (sans dire qu’il s’agit d’injection génique expérimentale), sinon nous serons obligés de vous confiner à nouveau.

Un chantage énorme et parfaitement fallacieux.

La vérité prend l’escalier

L’analyse de cette dérive insensée prendra du temps et devra mobiliser de larges ordres de savoirs allant de la santé publique à la criminologie en passant par la sociologie, la philosophie, l’épistémologie ainsi que les sciences économiques et politiques, avec un besoin urgent d’experts compétents et indépendants.

Une piste pourra intéresser les enquêteurs: comme l’a rappelé récemment le Dr Laurent Toubiana au micro d’Ivan Rioufol sur la chaîne CNews, le rapport du Sénat français faisant suite au scandale sanitaire de la grippe H1N1 (2009-2011) listait tous les éléments ayant posé problème, entre autres : focalisation absurde sur des «tests» au lieu de malades, faux indicateurs, vaccination généralisée dommageable en cours d’épidémie, corruption systémique et rôle trouble de l’OMS. Avec exactement les mêmes acteurs alors qu’aujourd’hui ! Habituellement, les rapports d’enquête servent à corriger le tir. Ici, on a surtout l’impression d’une répétition générale, les mêmes ingrédients corrompus ayant été exploités à l’identique dix ans plus tard…

  • Pour voir « Les points sur les i » avec Laurent Toubiana, émission du 30 janvier 2022″ sur CNews : cliquer ici.
  • Pour voir « Dr Philippe de Chazournes – Les non-leçons du H1N1 », Conseil scientifique indépendant, juillet 2021 : cliquer ici.

Se posera aussi, il faut l’espérer, la question de la responsabilité des autorités et de leurs conseillers systémiquement corrompus : si les confinements et mesures de contrainte n’ont pas eu d’effet sur l’épidémie, ils ont en revanche détruit des dizaines de milliers de vies. Nombre de commerçants, restaurateurs, indépendants, entrepreneurs, ont fait faillite comme conséquence de ces mesures qui n’auraient jamais dû leur être imposées. La santé mentale de la population a été fortement touchée, en particulier dans les groupes les plus vulnérables de la population, aînés, enfants et jeunes en premier. En l’absence de toute science digne de ce nom en faveur des confinements, tout ceci constitue une négligence grave de la part des autorités, a priori pénalement répréhensible.

Sauve qui peut ?

A mesure que toutes les informations sortent sur la gestion politique calamiteuse qui a bel et bien, selon la sombre intuition du Pr Henderson, «transformé une épidémie gérable en catastrophe», les gouvernants commencent à couvrir leurs arrières. Comme l’a récemment fait le ministre suisse de la santé : «Nous avons certainement commis des erreurs, mais y a-t-il un autre pays où vous aurait aimé vivre la pandémie plutôt qu’en Suisse?» demandait-il au journaliste. La question n’est pas là. Quand un gouvernement piétine la science et impose des mesures destructrices sans la moindre validité ni débat contradictoire, il ne peut décemment prétendre éviter d’avoir à rendre des comptes.

Reste aussi bien sûr posée la question des «experts» et autres «Task force scientifique» qui n’ont cessé au long des mois de faire paniquer la population avec des projections, des données et des informations fausses, au premier rang desquelles la nécessité impérieuse des mesures de confinement.

Cette question a deux volets que nous ne ferons que mentionner ici. D’une part le conformisme et la soumission d’un milieu qui devrait au contraire défendre par principe l’esprit critique et l’intégrité intellectuelle. Et d’autre part la corruption systémique avec ses dérives criminelles, dont le Pr Peter Goetzsche avait déjà posé le diagnostic en soulignant que les agissements contemporains de l’industrie pharmaceutique relèvent des mêmes méthodes que celles du crime organisé.

  • Pour lire l’article « Richard Smith: Is the pharmaceutical industry like the mafia? » sur le site du British Medical Journal (en anglais) : cliquer ici.
  • Pour voir « La corruption systémique dans le domaine de la santé », Conseil scientifique indépendant, avril 2021 : cliquer ici.

Si la population et nombre de particuliers ont beaucoup sinon tout perdu dans cette sale affaire, d’autres s’en sortent plutôt bien. Ce qui n’est le cas ni de la science, ni de la démocratie, ni de l’Etat de droit.

  • Pour télécharger l’étude « A LITERATURE REVIEW AND META-ANALYSIS OF THE EFFECTS OF LOCKDOWNS ON COVID-19 MORTALITY » (en anglais) au format pdf : cliquer ici.

Références :

[1] Noreen Quails et al., Community Mitigation Guidelines to Prevent Pandemic Influenza, United States, 2017 (Sonja A. Rasmussen et al. eds., 2017).

[2] Sinéad Baker, China extended its Wuhan coronavirus quarantine to 2 more cities, cutting off 19 million people in an unprecedented effort to stop the outbreak, Business Insider, Jan. 23, 2020

[3] World Health Organization, WHO Director-General’s statement on IHR Emergency Committee on Novel Coronavirus (2019-nCoV), Jan. 30, 2020

Source

Il était une fois la Cour des comptes…

Il était une fois la Cour des comptes…

Par : Djilali HADJADJ
MILITANT DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

Il ne suffit pas d’inscrire la Cour des comptes dans la Constitution. Sa mission et ses objectifs devront être définis par une loi votée par le Parlement. La création d’un Conseil supérieur de la Cour des comptes, distinct du Conseil supérieur de la magistrature, pourrait favoriser l’indépendance de l’institution.

“Quis  custodiet   ipsos   custodes ?”  (“Qui  gardera  les  gardiens ?”).  Juvenal, poète satirique romain

La prévention doit occuper une place essentielle dans la lutte contre la corruption. Parmi les instruments dont doit se doter un État pour prévenir et punir la corruption, figurent les institutions de contrôle. Ces institutions sont multiples et différentes quant à leur mission et à leurs moyens d’action, mais complémentaires dans leurs objectifs. Très souvent, elles sont prévues par la Constitution et sont liées aux pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Leur existence ne signifie pas pour autant qu’elles sont indépendantes, même quand la loi consacre cette indépendance. En vertu de la disposition constitutionnelle de séparation des pouvoirs adoptée par l’Algérie, l’efficacité du contrôle des finances et des dépenses de l’État repose essentiellement sur l’indépendance des institutions qui en ont la charge et sur leur diversité. Cette indépendance est aussi tributaire de la publicité donnée aux résultats de ces contrôles, de la large information du public et des mesures prises par les juridictions concernées pour punir les auteurs d’infractions, de détournements et de corruption.
Il y a une diversité des institutions de contrôle et différents niveaux d’exercice : le contrôle législatif, le contrôle juridictionnel et le contrôle lié à l’Exécutif. Ces différentes institutions disposent-elles d’autonomie, d’indépendance et des moyens d’action nécessaires à la réalisation de leurs objectifs ? Si la séparation des pouvoirs est inscrite dans la Constitution algérienne, elle n’est pas effective dans la réalité et a été trop souvent violée par l’Exécutif. Cela rend aléatoire le bon fonctionnement des institutions de contrôle. Quelles sont les conditions à réunir pour que ces institutions soient plus efficaces ? Elles doivent être définies par une réglementation claire qui garantisse leur indépendance et qui leur assure les moyens de leur mission. Par ailleurs, ces institutions doivent fonctionner de manière transparente et rendre publics les résultats et les rapports des contrôles effectués.
La situation du contrôle administratif en Algérie  est peu reluisante et fait apparaître de graves faiblesses. L’absence d’indépendance des structures de contrôle du fait de leur incapacité à s’autosaisir et le fait qu’elles soient juges et parties rendent caduque leur efficacité. La non-application des directives contenues dans les rapports conforte l’impunité des personnes mises en cause, qui continueront d’agir sans pouvoir être inquiétées. Le manque de diffusion des rapports destinés aux seules autorités administratives de tutelle favorise l’opacité des travaux et le non-accès du public à l’information. 
De plus, la grande atomisation des structures de contrôle aggrave la confusion et les dédoublements d’intervention, compromettant leur efficacité.

Créée pour régler des… comptes !
Dans nombre de pays ayant mis en place une Cour des comptes, cette dernière a pour mission principale de s’assurer du bon emploi de l’argent public et d’en informer les citoyens. Cette mission se déroule en principe en quatre actes : juger, contrôler, certifier et évaluer. Juridiction indépendante, elle se situe à équidistance du Parlement et du Gouvernement, qu’elle assiste l’un et l’autre. En Algérie, dans l’ordonnance de 2010 qui régit la Cour des comptes, ces deux notions ne sont pas du tout évoquées : le bon emploi de l’argent public et l’information des citoyens….

Retour en arrière
La Constitution algérienne de 1976, révisée en 1989, en 1996 et en 2016, érige la Cour des comptes en institution supérieure chargée du contrôle a posteriori des finances de l’État, des collectivités territoriales et des services publics. Mise en place en 1980, la Cour des comptes est actuellement régie par l’ordonnance n°95-20 du 17 juillet 1995, complétée et amendée par celle du 26 août 2010, qui détermine ses attributions, son organisation et son fonctionnement, ainsi que la sanction de ses investigations. À son arrivée au pouvoir en 1979, Chadli ne recula devant rien afin d’écarter ceux qui pouvaient lui faire de l’ombre. À commencer par ses pairs du Conseil de la révolution, qui l’avaient désigné candidat unique à la magistrature suprême. Pour cela, rien de mieux que de faire remonter en surface les dossiers constitués sur les adversaires du Président par la Sécurité militaire, dossiers qu’il suffisait de charger davantage. Pour instruire ces affaires, Chadli, en mars 1980, accéléra la mise en place de la Cour des comptes (CDC), placée sous son autorité et définie comme son conseil financier. La plus connue de ses “victimes” accéda au pouvoir de 1999 à 2019 ! Le prétexte qu’il avança était… la nécessité de moraliser la vie publique ! Afin de donner consistance à ce prétexte, une centaine de magistrats du secteur de la justice furent révoqués sous l’accusation de corruption ou d’abus de pouvoir. Au passage, d’autres furent mis à la retraite ou écartés de postes sensibles, alors qu’ils n’avaient pas démérité dans l’exercice de leur fonction. L’opération “CDC” avait donc à la fois un caractère démagogique, faire croire que Chadli s’attaquait à la corruption, et une fonction de reprise en main. Ayant fait l’objet d’une loi adoptée par une Assemblée nationale entièrement acquise à Chadli, la CDC était évidemment taillée sur mesure pour les besoins présidentiels. Elle fut comme une épée de Damoclès pour ceux, anciens du régime Boumediène, qu’il fallait réduire au silence et écarter du pouvoir. 
Elle devait éplucher la situation financière des administrations, surtout ministérielles, des entreprises dites socialistes (appartenant à l’État) et du parti unique, et fournir annuellement au président de la République un rapport général. L’histoire de la Cour des comptes algérienne ne fait pas honneur à la République. Et pour cause, elle fut créée dans un contexte bien particulier, qui ne pouvait qu’aboutir à la situation actuelle : une institution sclérosée et empoussiérée, dans l’impasse, vieille dame indigne aux ordres de ceux qui voulaient régler des…comptes. 
Et dire que nombre de magistrats, qui décidèrent d’y faire carrière, crurent en la mise en place d’une institution qui jouisse réellement de ses prérogatives, aussi limitées soient-elles. La gestion autocratique de la Cour des comptes fit le reste : une présidence ou une fonction à vie. Figure symbolique de la gérontocratie : l’actuel président est en poste depuis… 27 ans (nommé en mars 1995) ! Il est âgé de… 83 ans ! Durant son trop long règne, le président de la Cour des comptes a très souvent multiplié toutes sortes d’interdits vis-à-vis des magistrats et des autres personnels de l’institution : cela explique en grande partie que cette “Cour” soit à la dérive aujourd’hui.

Les temps de l’ordonnance de 2010 sont…comptés !
Par ces temps de libéralisme sauvage et d’exclusion sociale de masse, la promiscuité entre corrupteurs et corrompus est telle que l’immixtion de la corruption dans la vie publique semble s’être généralisée et s’est même banalisée. “Se faire de l’argent” à n’importe quel prix devient une gageure et un signe de réussite. Les grands scandales de corruption qui ont dramatiquement marqué l’actualité nationale ces dernières années se sont multipliés sur le “cadavre fossilisé” de la Cour des comptes. C’est dire si ces grosses affaires ont été “autorisées”, alimentées par l’inertie et le gel “organisés” de multiples institutions ayant la charge de la prévention et de la lutte contre la corruption : qu’elles s’appellent Cour des comptes, Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, Inspection générale des finances, Office central de répression de la corruption, Cellule de traitement du renseignement financier, Pôles judiciaires spécialisés dans la lutte contre la délinquance économique et financière, etc. Dans la Constitution de mars  2016, l’article 192 consacre l’indépendance de l’institution, renforce son rôle en matière de contrôle des finances publiques et lui confère la mission de contribuer au développement de la bonne gouvernance des finances publiques et à la promotion de la transparence dans la gestion publique ; indépendance qui n’a jamais mis le nez dehors !

La nouvelle Cour des comptes version Constitution de 2020 se fait attendre
Sur le site Internet de la CDC actuelle, la Constitution de 2020 n’y a pas encore fait son apparition : on n’y évoque que celle de 2016, omission symptomatique d’un laisser-aller qui en dit long sur l’hibernation de cette institution en souffrance, notamment d’une loi inscrite dans l’article 192 de la précédente Constitution, loi qui n’a jamais vu le jour ! Ce qui pourrait changer avec l’article 199 de la Constitution de décembre 2020 : la Cour des comptes est érigée en une “institution supérieure de contrôle du patrimoine et des fonds publics” et doit faire l’objet d’une loi organique qui déterminera son organisation, son fonctionnement, ses attributions, la sanction de ses investigations, le statut de ses membres, ainsi que ses relations avec les autres structures de l’État chargées du contrôle, de l’inspection et de la lutte contre la corruption. Exit les “ordonnances” qui privaient le Parlement de débats et d’éventuels amendements ! Mieux encore, tirant les leçons d’un triste contentieux, il est précisé que son rapport annuel sera rendu public et la responsabilité en incombera à son président et, nouveauté de taille, ce dernier ne pourra exercer plus de deux mandats de cinq ans, ce qui est quand même un sacré progrès comparé au mandat à vie et sans partage de son président actuel. 
Mais le moteur législatif a pris du retard à l’allumage, ce qui ne sera pas sans conséquence sur la  mise en place d’une nouvelle Cour des comptes, et pour cause l’article 224 de la nouvelle Constitution – publiée dans le Journal officiel daté du 30 décembre 2020 – est sans appel : “Les institutions et organes dont le statut a été abrogé ou modifié dans la présente Constitution (Note de l’auteur : ce qui est le cas de la Cour des comptes) poursuivent l’exercice de leurs missions jusqu’à leur remplacement par de nouvelles institutions et organes dans un délai n’excédant pas une (1) année, à compter de la date de publication dans le Journal officiel de la présente Constitution.” Donc, depuis maintenant près de deux semaines, l’actuelle Cour des comptes peut être considérée comme étant suspendue faute de loi organique promulguée dans les délais fixés par la Constitution, alors que l’article 225 de cette dernière prolonge la vie de l’ordonnance du 26 août 2010 régissant la Cour des comptes, en attendant un nouveau dispositif législatif… À propos de loi organique, nous nous interrogeons sur l’absence de notion d’indépendance de la Cour des comptes dans l’article 199 cité plus haut, alors que cette notion était expressément soulignée dans l’article 192 de la précédente Constitution : simple omission ? Si c’est le cas, il est indispensable que le tir soit rectifié dans la loi organique qui régira la nouvelle Cour des comptes !
Une série de mesures peuvent renforcer l’indépendance des structures de contrôle et optimiser leur efficacité. Il ne suffit pas d’inscrire la Cour des comptes dans la Constitution. Sa mission et ses objectifs devront être définis par une loi votée par le Parlement. La création d’un Conseil supérieur de la Cour des comptes, distinct du Conseil supérieur de la magistrature, pourrait favoriser l’indépendance de l’institution. Cette indépendance serait renforcée par la mise en place d’un système autonome de nomination et de gestion de la carrière des magistrats de la Cour des comptes. 
L’adoption par le Parlement du règlement intérieur et d’un statut particulier aux magistrats de la Cour des comptes pourrait permettre de contenir les pressions de l’Exécutif. Les décisions de la Cour des comptes dans l’évaluation des comptes publics doivent être irréversibles. Les jugements doivent être rendus en premier et dernier ressort. Les rapports, annuels et par secteur, de la Cour des comptes doivent être rendus publics et connaître une large publicité. Cette obligation de transparence sera inscrite dans la loi et ne sera pas laissée à l’appréciation du pouvoir exécutif. Enfin, la Cour des comptes ne peut mener à bien ses missions que si elle est dotée de moyens d’action conséquents, humains, financiers et matériels.

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Une nouvelle gouvernance par la lutte contre la bureaucratie

Une nouvelle gouvernance par la lutte contre la bureaucratie

CONDITIONS DE LA RELANCE ÉCONOMIQUE POUR 2022

Liberté le 24-01-2022 12:00

Par : Abderrahmane Mebtoul
Professeur des universités, expert international

Pour relancer l’économie nationale en 2022 et réaliser la transition énergétique et numérique, il faut une stratégie articulée autour d’une autre organisation institutionnelle, loin de l’esprit rentier de distribution de portefeuilles ministériels qui, souvent, se télescopent, rendant incohérentes les actions alors que les objectifs sont complémentaires.

Le développement devra résulter d’une réelle volonté politique allant vers de profondes réformes, une libéralisation maîtrisée, un rôle stratégique de l’État régulateur conciliant efficacité économique et justice sociale, évitant l’idéologie dévastatrice. 
Je rappelle que l’économie algérienne a connu différentes formes d’organisation des entreprises publiques. Avant 1965, la forme d’autogestion était privilégiée ; de 1965 à 1980, nous avons eu de grandes sociétés nationales et, de 1980 à 1988, il y a eu la restructuration des grandes sociétés nationales. Comme conséquence de la crise de 1986 qui a vu le cours du pétrole s’effondrer, des réformes timides sont entamées en 1988 : l’État crée alos 8 fonds de participation chargés de gérer les portefeuilles de l’État. En 1996, l’État crée 11 holdings en plus des 5 régionaux avec un Conseil national des privatisations ; en 2000, nous assistons à leur fusion en 5 méga-holdings et la suppression du Conseil national des privatisations ; en 2001, nouvelle organisation et l’on crée 28 Sociétés de gestion des participations de l’Etat (SGP) en plus des grandes entreprises considérées comme stratégiques ; en 2004, ces SGP sont regroupées en 11 et 4 
régionales. 
En 2007, une nouvelle organisation est proposée par le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, articulée autour de quatre grands segments : de sociétés de développement économique qui relèvent de la gestion exclusive de l’État gestionnaire ; des sociétés de promotion et de développement en favorisant le partenariat avec le secteur privé international et national ; des sociétés de participation de l’État appelées à être privatisées à terme et, enfin, une société chargée de la liquidation des entreprises structurellement déficitaires. Cependant, en 2008, cette proposition d’organisation est abandonnée et a alors été émise l’idée de groupes industriels en 2009. Depuis 2018/2021, on semble revenir aux tutelles ministérielles, laissant peu d’autonomie aux entreprises. 
Ces changements d’organisation périodiques démobilisent les cadres du secteur économique public et même les investisseurs locaux et étrangers, montrant clairement la dominance de la démarche administrative et bureaucratique au détriment de la démarche opérationnelle économique. 
La règle des 49/51% instaurée depuis 2009, dont j’avais demandé l’abrogation (www.goolgle-mebtoul 2010) que le gouvernement actuel a décidé d’assouplir, n’a pas permis de freiner les importations ni de réaliser le transfert technologique managérial ; au contraire, elle a favorisé des délits d’initiés de certains oligarques. Un bilan serein s’impose avec une réponse précise : dans quels secteurs les quelques participations ont-elles eu lieu et ont-elles permis l’accroissement de la valeur ajoutée ? Sachant que la croissance de par le monde repose sur l’entreprisse initiée aux nouvelles technologies, se fondant sur l’économie de la connaissance à travers des réseaux décentralisés. Quel gain en devises ? Ou alors quel est le montant des surcoûts supportés par l’Algérie ? Car l’expérience de l’évolution des relations économiques internationales montre que ce qui était stratégique hier peut ne pas l’être aujourd’hui et demain (exemple les télécommunications). Pour les segments non stratégiques mais à valeur ajoutée importante, il serait souhaitable d’appliquer la minorité de blocage de 30% afin d’éviter les délocalisations sauvages. L’observation des grands espaces mondiaux montre clairement que seules quelques grandes firmes contrôlent les circuits du commerce mondial, dont il est impossible aux opérateurs algériens de pénétrer le marché sans un partenariat gagnant/gagnant. 
Le frein à la mise en œuvre d’affaires saines est le terrorisme bureaucratique qui enfante la sphère informelle et la corruption, représentant à lui seul plus de 50% des freins à l’investissement. La réforme du système financier, cœur des réformes, est essentiel pour attirer l’investisseur léthargique avec la marginalisation du secteur privé, puisque les banques publiques continuent à accaparer 90% des crédits octroyés ; elles ont carrément été saignées par les entreprises publiques avec un assainissement qui a coûté au Trésor public, selon des données récentes (2021) du Premier ministère, ces trente dernières années environ 250 milliards de dollars, sans compter les réévaluations répétées ces dix dernières années de plus de 65 milliards de dollars, entraînant des recapitalisations répétées des banques, malades de leurs clients. 
Enfin comme frein à l’investissement hors hydrocarbures, l’absence d’un marché foncier où la majorité des wilayas livrent des terrains à des prix exorbitants, souvent sans commodités (routes, téléphone, électricité/gaz, assainissement) et l’inadaptation du marché du travail à la demande, renvoyant à la réforme du système éducatif et de la formation professionnelle, des usines fabricant de futurs chômeurs.
Les principales dispositions de la loi de finances 2022 se basent sur un cours du pétrole de 45 dollars le baril et un prix du marché de 50 dollars et prévoient une croissance de 3,3% contre 3,4% en 2021 et moins 6% en 2020. Un taux de croissance faible donne une croissance faible. Il faut être réaliste.
Si les projets du fer de Gara Djebilet et du phosphate de Tébessa commencent leur production en 2022, l’investissement de ces deux projets étant estimées à environ 15 milliards de dollars ainsi que le projet du gazoduc Nigeria/Algérie dont le coût est estimé par l’Europe à 20 milliards de dollars, le seuil de rentabilité ne sera atteint que dans 6/7 ans et, pour les PMI/PME, dans deux à trois ans. Selon le FMI dans son rapport de décembre 2021, les importations en 2021 ont atteint 46,3 milliards de dollars (la Banque mondiale ayant donné 50 milliards de dollars), 38,2 milliards de biens et une sortie de devises de services de 8,1 milliards malgré toutes les restrictions, et des exportations de 37,1 milliards. 
Malgré le dérapage de la monnaie nationale — pour ne pas dire dévaluation – de 5 dinars vers les années 1970/1973, de 80 dollars entre 2000/2004 et actuellement de 139 dinars pour un dollar en ce mois de janvier 2022, cela n’a pas permis de dynamiser les exportations hors hydrocarbures qui engendrent 97 à 98% (avec les dérivés) des entrées en devises. Dans ce cadre, attention aux utopies ! L’annonce de 4 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures pour 2021 doit tenir compte des dérivés d’hydrocarbures qui ont représenté, selon le PDG de Sonatrach, sur 34,5 milliards de dollars de recettes, plus de 2,5 milliards de dollars comptabilisés par le ministère du Commerce dans la rubrique hors hydrocarbures. Si on analyse dans le détail les rubriques en ajoutant les semi-produits à faible valeur ajoutée (exportations conjoncturelles) il reste moins d’un milliard de dollars hors hydrocarbures pour les produits concurrentiels. Le chiffre d’affaires n’est pas significatif ; dresser d’abord pas seulement la valeur mais le volume exporté, certains produits (comme les engrais et autres) ont vu leurs prix augmenter sur le marché international de 30 à 50%, soustraire les matières premières importées en devises et les exonérations fiscales. Cela pourrait expliquer le niveau du taux de croissance très faible par rapport aux dépenses. Ainsi, entre 2000 et 2021, l’Algérie a engrangé plus de 1100 milliards de dollars avec une importation de biens et services en devises dépassant 1050 milliards de dollars pour un taux de croissance dérisoire de 2 à 3% en moyenne annuelle avec un déficit budgétaire pour 2022, qui dépasse selon la loi de finances, 30 milliards de dollars accélérant le processus inflationniste dont l’indice n’a pas été réactualisé depuis 2011, et entre 2020 et 2021 certains produits (comme les pièces détachées en pénurie croissante), l’inflation pour les produits non subventionnés a connu une hausse de 50 à 100%. Du fait que plus de 85% des matières premières sont importées, le taux d’intégration est faible, par les entreprises publiques et privées, sans compter l’assistance technique étrangère, avec la dévaluation du dinar entre 2022 et 2024, l’inflation sera de longue durée. Selon les prévisions de l’Exécutif, le taux de change du dinar sera de 149,3 DA pour un dollar l’an prochain, de 156,8 DA/dollar en 2023 et 164,6 DA/dollar en 2024. Ce dérapage du dinar permettra d’atténuer ce déficit budgétaire car si on avait un dollar – 100 dinars, il faudrait pondérer à la hausse d’au moins 37% le déficit budgétaire qui serait, à fin 2022, supérieur à 42 milliards de dollars. L’Algérie, selon le FMI, fonctionnant entre le budget de fonctionnement et d’équipement à plus de 137 dollars en 2021 et à plus de 150 pour 2022. Aussi, malgré toutes les restrictions qui ont paralysé l’appareil de production, les réserves de change sont en baisse continue, passant de 194 milliards de dollars au 1er janvier 2014 à 62 fin 2019, à 48 fin 2020 et à 44 fin 2021. 
La faiblesse du taux de croissance se répercute sur le taux de chômage. En plus du licenciement, uniquement dans le BTPH, de 150 000 emplois en 2021, le faible taux de croissance influe sur le taux de chômage qui, selon le FMI, en 2021 serait de 14,1% et 14,7% en 2022, incluant les sureffectifs des administrations, entreprises publiques et l’emploi dans la sphère informelle. Pour éviter des remous sociaux, tous les gouvernements ont généralisé les subventions, source de gaspillage croissant des ressources financières du pays. 
Pour les prévisions 2022, les subventions implicites, constituées notamment de subventions aux produits énergétiques et de subventions de nature fiscale, représentent environ 80% du total des subventions. Les subventions explicites représentent un cinquième du total des subventions, étant dominées par le soutien aux prix des produits alimentaires et au logement, prévoyant 1 942 milliards de dinars et, au cours de 137 DA pour un dollar, 14,17 milliards de dollars, soit 19,7% du budget de l’Etat. Un dossier très complexe que le gouvernement a décidé de revoir, mais sans maîtrise du système d’information et de quantification de la sphère informelle, un produit de la bureaucratie favorisant les délits d’initié (corruption) dont l’extension décourage tout investisseur, ce qui permet la consolidation de revenus non déclarés. En temps réel, la réforme risque d’avoir des effets pervers.
En résumé, le dépassement de l’entropie actuelle et les tensions géostratégiques à nos frontières posent la problématique de la sécurité nationale. Pour relancer l’économie nationale en 2022 et réaliser la transition énergétique et numérique, il faut une stratégie articulée autour d’une autre organisation institutionnelle, loin de l’esprit rentier de distribution de portefeuilles ministériels qui, souvent, se télescopent, rendant incohérentes les actions alors que les objectifs sont complémentaires : un grand ministère de l’Energie avec trois secrétaires d’Etat techniques : les énergies traditionnelles, les énergies renouvelables et l’environnement étant irrationnel l’existence de trois ministères. Et cela concerne d’autres organisations, notamment devant regrouper l’industrie, les PME/PME, les mines et les startup et un grand ministère de l’Economie regroupant le commerce et les finances et, au niveau local, six à sept grands pôles économiques régionaux autour d’espaces relativement homogènes pour attirer les investisseurs créateurs de valeur ajoutée. L’on devra éviter tant l’illusion des années 1970/1990 de l’ère mécanique, étant à l’ère de l’immatérialité où les firmes éclatent en réseaux comme une toile d’araignée que le cours élevé des hydrocarbures est source de développement. Le retour à la confiance, sans laquelle aucun développement n’est possible, passe par une vision stratégique clairement définie, conciliant efficacité économique et la nécessaire cohésion sociale, supposant une profonde moralité de ceux qui dirigent la cité. 

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Pourquoi la protéine Spike est toxique dans le COVID-19 … Et aussi dans les vaccins ARNm et ADN

Pourquoi la protéine Spike est toxique dans le COVID-19 … Et aussi dans les vaccins ARNm et ADN

Auteur(s): Dr Jean-François Lesgards, pour FranceSoir

Protéine Spike et ADN

ANALYSE – Des chercheurs, des universitaires, des statisticiens et quelques journalistes essayent d’alerter la population sur la « mortalité vaccinale », c’est-à-dire sur les morts provoquées par la vaccination COVID, qui se chiffrent déjà en milliers de personnes et qui est aussi accompagnée de centaines de milliers d’effets secondaires graves dans le monde. Ces personnes qui alertent, trop peu nombreuses si on considère la gravité de la situation, sont victimes de censure et les États ainsi que les firmes pharmaceutiques, par la bouche des médias, nient ou ignorent ces chiffres alors même que ces données sont officielles et accessibles si on fait l’effort de les rechercher (CDC-VAERS, Eudravigilance) et on estime que ces remontées ne représentent qu’environ 10% de la réalité.

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Vaccins géniques : le point avec Alexandra Henrion Caude

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Par Jean-Dominique Michel

La célèbre généticienne, spécialiste de l’ARN messager, a accordé récemment un entretien à l’avocat québécois André Lafrance. Au cours duquel elle a répondu aux questions que les gens se posent en indiquant quel est l’état actuel de nos connaissances et de nos incertitudes telles que la science peut les établir.

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Vaccination: les raisons de la méfiance

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Par Amèle Debey

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Sur le thème de la vaccination, les pouvoirs publics qu’ils soient politiques ou médiatiques chantent la même musique, jusqu’à basculer dans la propagande idéologique. Le journal Le Temps n’a pas hésité à prendre clairement parti en titre, laissant de côté son rôle d’informateur pour se muer en influenceur. Les publications de Tamedia ainsi que la RTS tentent de répondre aux questions des sceptiques en interrogeant les mêmes «experts» depuis le début de la crise. Pendant ce temps, les entreprises pharmaceutiques font gonfler les prix de leur vaccin et les fuites de contrats signés entre les différents pays et ces entités donnent, une fois de plus, raison à ceux qu’on préfère encore taxer de complotistes.

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